Shadow of the Colossus, 2008
Après ICO (lien) les petits gars de chez Sony, fort d'un succès
critique rarement égalé, décident de se remettre au boulot. Rapidement
un nouveau projet, plus atypique encore sort des méninges surchauffées
de nos amis de l'IcoTeam (commecertains les apellent).
Quatre longues années après leur précédent jeux, la galette sort enfin.
L'attente valait le coup et c'est un jeux différent, unique que nous
pouvons découvrir là (plus encore je pense que ICO (bataille à suivre
je pense).
Mais commençons par le
commencement. Une princesses à sauver, un grand classique. Oui mais
cette fois ci elle est déjà morte, plutôt problématique non?
Heureusement il existe une légende, au delà de montagne et des déserts,
après les grandes forêt et les marais insalubres existe un vallée
oubliée des hommes, une vallée où les anciens dieux ne sont pas encore
morts. Après des jours de route le héros arrive enfin en vue du pont
qui lui permettra d'atteindre ces contrées maudites.
C'est à peu près comme ça que commence le jeux. J'extrapole à peine. Ce
pont d'ailleurs nous permet de nous rendre compte du gigantisme de
Shadow of the colossus, à l'image de cet ouvrage monumental, l'ensemble
du titre fascine par son caractère démesuré.
Après avoir pénétré un temple déposé la dépouille de sa copine
et reçu de instruction de la part d'une vois bizarre parlant une langue
étrange (c'est pas des gens de chez nous ça...) l'aventure peux
commencer. On se met en quête du premier colosse, à dos de cheval,
guidé par la lumière de son épée.
Galoper dans les plaines et les déserts est pour moi une des
expériences les plus fortes de ma vie de joueur. L'exploration tient
une grande part et c'est toujours avec plaisir que l'on parcours la
vallée, croisant ça et là les vestiges d'une ancienne civilisation. Qui
sont ils? On ne le saura jamais, ce n'est d'ailleurs pas utile. Les
ruines paraissent tantôt être là depuis la nuit des temps, tantôt on
peut croire que les temples ont été désertés ils y a seulement quelques
années. De ces vastes paysages se dégage une impression de mélancolie,
comme si la vallée était triste, comme si quelque chose manquait dans
les forets sombres, dans les lacs profonds et dans les plaines
fertiles. Peut être est ce là vie?
Car ne vous attendez pas à rencontrer qui que ce soit ici, pas de
voyageur égarer ou de vendeur louche, seul quelques lézards peuvent
vous servir de dîner à l'occasion.
On visite quelques heures mais on se rappelle soudain qu'on à une morte
sur le feu, et qu'on ferai mieux de se grouiller avant que les vers ne
commencent à l'attaquer.
On arrive donc à la partie colosse proprement parlé, on se balade donc
tranquillement à la recherche d'on ne sait trop quoi (elle etait
vraiment bizarre cette voix, peut être un turc...), en suivant la
lumière de l'épée. Mais tout d'un coup un gros truc (et quand je dis
gros, c'est gros) sort de plus où moins nulle part.
"C'est ça que je vais devoir me fritter? Elle a qu'à
ressusciter toute seule, je me tire!"
Ces mots ont probablement traversés la pensée de notre héros, mais bon
il écoute son courage, (et la manette du joueur) lui saute dessus,
atteint son point faible et voila le monstre battu. Système assez
basique du boss; trouver la méchanique et s'en servir jusqu'à ce que
mort s'en suive. Heureusement les colosses sont vraiment variés et
chaque bataille est vraiment épique, décocher des flêches à dos de
cheval, ou s'agripper à un geant volant qui fend l'air à toute vitesse
donne vraiment des frissons. Pourtant la joie de la victoire est de
courte durée, battre ces être à la fois animal et végétal, de chaire et
d'acier, n'a rien de réjouissant. Ils ne faisaient rien d'autre qu'être
là et ne vous voulaient à priori pas de mal. De plus leur chute à
quelque que chose de pathétique et vraiment déprimant. On se demande
alors pourquoi tout ça, mais l'on repense alors à la jolie jeune fille
et l'on reprend du poil de la bête.
Ce jeu est un jeu à ressentir. Je comprend parfaitement que l'on puisse
rester hermetique, pretextant un manque de challenge. Pourtant pour peu
que l'on veuille suivre le lapin au fond du terrier et vraiment changer
de monde le temps d'un partie ce jeu est un des plus fort
emmotionelement jamais créé.
Kalu.