Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ed-Klu Production
3 mai 2010

Shadow of the Colossus, 2008

Sans l'ombre d'un doute.  


sotcAprès ICO (lien) les petits gars de chez Sony, fort d'un succès critique rarement égalé, décident de se remettre au boulot. Rapidement un nouveau projet, plus atypique encore sort des méninges surchauffées de nos amis de l'IcoTeam (commecertains les apellent).
Quatre longues années après leur précédent jeux, la galette sort enfin. L'attente valait le coup et c'est un jeux différent, unique que nous pouvons découvrir là (plus encore je pense que ICO (bataille à suivre je pense).

Mais commençons par le commencement. Une princesses à sauver, un grand classique. Oui mais cette fois ci elle est déjà morte, plutôt problématique non? Heureusement il existe une légende, au delà de montagne et des déserts, après les grandes forêt et les marais insalubres existe un vallée oubliée des hommes, une vallée où les anciens dieux ne sont pas encore morts.  Après des jours de route le héros arrive enfin en vue du pont qui lui permettra d'atteindre ces contrées maudites.
C'est à peu près comme ça que commence le jeux. J'extrapole à peine. Ce pont d'ailleurs nous permet de nous rendre compte du gigantisme de Shadow of the colossus, à l'image de cet ouvrage monumental, l'ensemble du titre fascine par son caractère démesuré.


     Après avoir pénétré un temple déposé la dépouille de sa copine et reçu de instruction de la part d'une vois bizarre parlant une langue étrange (c'est pas des gens de chez nous ça...) l'aventure peux commencer. On se met en quête du premier colosse, à dos de cheval, guidé par la lumière de son épée.
Galoper dans les plaines et les déserts est pour moi une des expériences les plus fortes de ma vie de joueur. L'exploration tient une grande part et c'est toujours avec plaisir que l'on parcours la vallée, croisant ça et là les vestiges d'une ancienne civilisation. Qui sont ils? On ne le saura jamais, ce n'est d'ailleurs pas utile. Les ruines paraissent tantôt être là depuis la nuit des temps, tantôt on peut croire que les temples ont été désertés ils y a seulement quelques années. De ces vastes paysages se dégage une impression de mélancolie, comme si la vallée était triste, comme si quelque chose manquait dans les forets sombres, dans les lacs profonds et dans les plaines fertiles. Peut être est ce là vie?
Car ne vous attendez pas à rencontrer qui que ce soit ici, pas de voyageur égarer ou de vendeur louche, seul quelques lézards peuvent vous servir de dîner à l'occasion.

On visite quelques heures mais on se rappelle soudain qu'on à une morte sur le feu, et qu'on ferai mieux de se grouiller avant que les vers ne commencent à l'attaquer.
On arrive donc à la partie colosse proprement parlé, on se balade donc tranquillement à la recherche d'on ne sait trop quoi (elle etait vraiment bizarre cette voix, peut être un turc...), en suivant la lumière de l'épée. Mais tout d'un coup un gros truc (et quand je dis gros, c'est gros) sort de plus où moins nulle part.

shadow_of_the_colossus_20050927025333795

 

    "C'est ça que je vais devoir me fritter? Elle a qu'à     ressusciter toute seule, je me tire!"

 


Ces mots ont  probablement traversés la pensée de notre héros, mais bon il écoute son courage, (et la manette du joueur) lui saute dessus, atteint son point faible et voila le monstre battu. Système assez basique du boss; trouver la méchanique et s'en servir jusqu'à ce que mort s'en suive. Heureusement les colosses sont vraiment variés et chaque bataille est vraiment épique, décocher des flêches à dos de cheval, ou s'agripper à un geant volant qui fend l'air à toute vitesse donne vraiment des frissons. Pourtant la joie de la victoire est de courte durée, battre ces être à la fois animal et végétal, de chaire et d'acier, n'a rien de réjouissant. Ils ne faisaient rien d'autre qu'être là et ne vous voulaient à priori pas de mal. De plus leur chute à quelque que chose de pathétique et vraiment déprimant. On se demande alors pourquoi tout ça, mais l'on repense alors à la jolie jeune fille et l'on reprend du poil de la bête.

Ce jeu est un jeu à ressentir. Je comprend parfaitement que l'on puisse rester hermetique, pretextant un manque de challenge. Pourtant pour peu que l'on veuille suivre le lapin au fond du terrier et vraiment changer de monde le temps d'un partie ce jeu est un des plus fort emmotionelement jamais créé.

     Kalu.
 

Publicité
Publicité
Commentaires
Ed-Klu Production
Publicité
Archives
Publicité