Wall-e, Andrew stanton, 2008

Eveuuuuu...

      C'est avec un réel enthousiasme que je suis allé voir ce film, et autant en annoncer tout de suite la couleur, ce film est une perle, un petit bijou qui enterre presque toute la production actuelle en matière de films d'animation. Déjà Pixar m'avais bluffé avec Ratatouille, mais là un cap est franchi. Rarement les émotions dans un film n'auront été aussi pures (je pense que la pureté est le meilleur qualificatif pour ce film) . Celui qui ne trouve pas les deux héros mignons à mourir est un être sans cœur sûrement un nazi mangeur d'enfants....

L'histoire de ce petit robot nettoyant, avec son air pathétique et désespéré,  la terre, seul depuis       700 ans est classique mais terriblement efficace. Mais c'est la mise en scène qui est primordiale dans ce film, le fait de faire de la première partie du récit un film muet apporte une grande fraîcheur au récit, on retrouve du gag pur, pas de références clins d'œils       pour-attirer-les-adulte-qui-voient-des-choses-que-les-enfants-peuvent-pas-comprendre (cf: l'ignoble Shrek 2). On en revient ainsi au rire bon enfant qu'on connaissait avec les looney toons ou les premiers Disney. Et franchement ça fait du bien. Pourtant le film est encore plus proche du film muet de la première partie du XXe  siècle; un héros pathétique qui affronte milles dangers pour sauver une très charmante jeune fille. Comment ne pas voir dans Wall-e un successeur des temps moderne ou des lumières de la ville de Chaplin?       Attention, pas de la référence clin d'œil mais un hommage respectueux.

Dans la deuxième partie du film (plus faible que la première), les références sont un peu plus grossières, mais jamais ne prennent le pas sur la narration. De plus voire des référence non pas cinématographique, mais littéraire dans ce genre de film est assez rare pour ne pas constituer un vil clin d'œil destiné a se mettre le spectateur dans la poche a moindre frais intellectuels... Mais peut être suis je moi même tombé dans le panneau? j'étais en effet très content de repérer des allusions à des grands noms de la SF (Philippe k Dick, Asimov...) 

 Le "message" du film est lui aussi subtilement distillé. Ici pas de gros souliers pour prôner la tolérance et l'amour universel dans un monde où tous les enfants auraient le sourire. Même si l'on comprend rapidement le propos écolo ce dernier n'entrave, une fois de plus, jamais la narration. encore un point de plus.Bref si vous n'avez pas encore vu ce film, allez le voir... et plus vite que ça!

Kalu